Si nous n’avons pas choisi les données biologiques (le corps) dont nous avons “hérité” à la naissance, nous n’avons guère pu choisir les données historiques (la biographie) qui nous ont “façonné”. Il apparaît ainsi difficile de considérer que ce qui est bon pour l’un puisse être automatiquement bon pour l’autre. Et même dangereux de croire que ce qui est bon (ou mauvais) pour moi l’est forcément pour l’autre et inversement.
De même qu’il existe plusieurs façons de mettre son corps en mouvement, il ne peut y avoir une seule manière de réaliser une posture de yoga. Si l’importance accordée par Iyengar à des règles d’alignement précises et la tendance humaine à codifier permettent de comprendre une recherche de règles d’alignement postural communes, il n’en reste pas moins que dépasser cette universalité devrait permettre de se concentrer sur les besoins uniques de chaque élève dans chaque posture. Comme l’aurait affirmé A. Maslow : “Lorsqu’on ne possède qu’un marteau, tout se met à ressembler à un clou.”Les formations qui chercheraient ainsi des réponses aux blocages au sein du système cardio-vasculaire prennent le risque …. de trouver…. et de fournir des réponses cardio-vasculaires !
Pour trouver son yoga, il semble donc essentiel d’être le plus en lien possible avec ses expériences plutôt qu’à une quelconque théorie ou vérité révélée…